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Rénovation énergétique de l’école élémentaire

Une réalisation proposée par ADEME

Bâtiments Réseaux

Contributeur

Référent :  Philippe TRUCHY, Directeur Général de la SPL OSER

Descriptif

Rénovation énergétique globale de l'école élémentaire Bel Air située à Eybens assortie d'un engagement de performance énergétique dans le cadre d'un marché global de performance énergétique. 50% d'économie d'énergie primaire garantie.

La rénovation énergétique constitue une requalification architecturale du bâtiment, une amélioration forte du confort d'été et de la qualité d'air intérieur et s'accompagne de l'embellissement intérieur, de la mise aux normes accessibilité et de travaux de sécurité incendie, pour conférer une deuxième vie au bâtiment.
Le recours aux matériaux biosourcés est significatif. L’ancien mur rideau de la façade principale a été déposé et remplacé une solution ossature bois englobant une isolation en laine de bois. L’isolation extérieure des autres murs est à base de polystyrène.

La création d'une chaufferie bois et d’un micro réseau de chaleur alimentant l'école mais aussi l'école maternelle voisine et un centre loisirs et culture permet une part importante d'énergie renouvelable. La chaufferie est alimentée par des plaquettes de bois locales et secondée par une chaudière au gaz.

Thématiques : 
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Matériaux
  • Énergie
  • Éducation et formation
Échelle : 
  • Bâtiment

Fiche d'identité

marker  Auvergne-Rhône-Alpes / Eybens
Type de territoire : 
  • < 20 000 habitants
Surface bâtie :  1230 m2
Coût du projet :  1 845 000 €HT
Maîtrise d'ouvrage :  Ville de Eybens et SPL OSER
Maîtrise d'oeuvre :  Architecte : Supermixx ; Bureau d’étude thermique : TPFI
Partenaires associés :  Mandataire du groupement d’entreprises : Barel et Pelletier

Distinctions

Labels / certifications :  Niveau BBC rénovation

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Le projet est une rénovation ayant peu d’impact sur le foncier, excepté pour la construction de nouveaux équipements techniques (ascenseurs et chaufferie au bois). Les bâtiments techniques créés sont très compacts avec notamment une chaufferie en superstructure comportant un silo de stockage en étage au-dessus de la chaufferie.

Le bois est utilisé comme fil conducteur dans l’architecture et est utilisé comme élément de parement extérieur et à l’intérieur. L’action d’isolation principale est la réfection du mur rideau de la façade sud par un mur rideau en ossature bois comportant un isolant en laine de bois.

Le projet est un Contrat de Performance Energétique (CPE), les économies garanties s’élevant à 50% de l’énergie primaire consommée par l’ensemble des usages du bâtiment. En outre, la conversion énergétique de la chaufferie, qui était au fioul, vers un mix bois-gaz naturel, permet une forte réduction des émissions de gaz à effet de serre. Globalement, le projet conduit à une division par 8 des GES (39 kgCO2/m² à 5 kgCO2/m²).

Les choix techniques concernant la ventilation recherchent une facilité d’entretien, avec un équipement centralisé accessible depuis le sol. Concernant la qualité d’air intérieur et le confort d’été, les choix reposent sur des solutions efficaces et sobres en refusant un refroidissement actif mais en recourant à des solutions passives et si besoin à la surventilation nocturne optimisée

Critère n°2 : INCLUSION

Le projet est conduit sous forme de marché global de performance confié à un groupement d’entreprises comportant entreprises de travaux et maîtres d’œuvre ainsi que l’entreprise de maintenance, ce qui garantit un partenariat de ces acteurs dès l’amont du projet.

Pendant la conception et jusqu’à la phase exploitation, le marché global prévoit un plan d’actions des parties prenantes, permettant de les accompagner dans l’appropriation des nouveaux équipements, comportant leur consultation et la concertation, ainsi que leur écoute.

Le projet n’a pas d’impact sur la mixité sociale et fonctionnelle.

Le projet comporte la mise aux normes complète du bâtiment au regard de la loi handicap, avec l’ensemble des travaux nécessaires, notamment l’installation d’un ascenseur, mais aussi la réfection de sanitaires, la signalétique, les adaptations diverses.

Le projet a permis l’amélioration du confort thermique en hiver et en été, ainsi que le confort visuel avec le recours à des éclairages LED. La qualité d’air intérieur est également appréciée. Le projet démontre en quoi la recherche de performance énergétique se conjugue avec de nombreux autres enjeux : amélioration du confort, santé, amélioration de l’image du bâtiment.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

La rénovation énergétique conduit à une forte amélioration du confort d’été, par l’augmentation de l’inertie du bâtiment, la réduction des surfaces vitrées et l’installation de protection solaires, mais aussi l’installation d’une ventilation double flux.

Le projet prémunit ainsi les occupants des surchauffes induites par le réchauffement climatique, que l’on constate de plus en plus souvent au mois de juin et septembre notamment dans les bâtiments scolaires.

Le projet de rénovation a pris en compte l’environnement urbain et l’inscription dans le territoire, notamment en créant une entrée plus marquée de l’école élémentaire et en visant à inscrire la chaufferie bois en articulation avec les autres bâtiments

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Concernant les solutions techniques, on peut citer la filière bois énergie, porteuse d’emploi local pour l’approvisionnement, et la création d’une façade en ossature bois isolée de laine de bois conçue et réalisée par une entreprise locale (système Blokiwood).

Le principe du marché global de performance énergétique permettant un contrat de performance énergétique (CPE), est porteur de synergies entre les acteurs du processus de rénovation tournés ensemble vers la performance énergétique : la garantie de performance mobilise tous les membres du groupement Titulaire du marché, mais aussi les autres parties prenantes par un plan de sensibilisation constituant un élément du marché

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Des projets similaires peuvent être conduits dans de très nombreuses écoles. La rénovation de l’école Bel Air est démonstrative à ce titre.

La SPL OSER, qui est Maître d’Ouvrage Délégué dans cette opération est en soi un outil permettant de mutualiser et développer des projets similaires. Les actionnaires de la SPL OSER mutualisent des moyens humains, une expertise, et des savoir-faire concernant la rénovation énergétique de bâtiments tertiaires publics, recherchant tous le niveau BBC rénovation et de fortes réductions des consommations d’énergie. La SPL OSER partage ses expériences et en fait bénéficier à travers la vie sociale de l’entreprise et de tous les outils disponibles, notamment l’ensemble de ses cahiers des charges et documents type, mais aussi par différents vecteurs de communication : site internet, plaquettes, webinaires. De nombreux projets s’apparentant à la rénovation de l’école Bel Air sont conduits à différentes phases d’avancement.

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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