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Clos Saint-Vincent

Une réalisation proposée par Action Logement

Bâtiments Conception Économie durable Management et gouvernance Réseaux Vie locale

Contributeur

Référent :  Luc Chabridon , Responsable adjoint service travaux neuf - Auvergne Habitat
Contact : 

l.chabridon@auvergne-habitat.fr

Descriptif

Site de 13 000 m² situé en entrée de ville, placé à proximité du cœur de la métropole clermontoise, il est composé d’une partie industrielle en friche (manufacture / papeterie), ainsi que d'une zone artisanale destinée à une évolution mixte (modification du PLU réalisée pour l’opération). Le projet présenté est la mutation d’une friche industrielle vers de l’habitat avec la création de 56 logements répartis en 17 logements collectifs en accession privée et 39 logements locatifs sociaux.

Un des parti-pris urbains et architecturaux est de mettre en valeur le patrimoine existant. Pour cela, l’ancienne papeterie est conservée et réhabilitée en logements collectifs La maison d’entrée est également réhabilitée en 2 logements individuels. Le reste des bâtiments est démoli.

Les logements individuels sont implantés le long de l’Impasse de la Cascade; les logements intermédiaires sont créés en cœur d’îlot, au maximum à l’emplacement des bâtiments démolis.

Sur la partie haute, le bâtiment collectif est remis en valeur. La toiture existante est déposée et un attique avec un bardage zinc est créé. Les ouvertures sont réouvertes et des balcons sont rapportés sur la façade principale. Les espaces verts et boisés sont conservés et renforcés. Des cheminements piétons permettent de relier la partie haute et basse.

Thématiques : 
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Qualité du logement
  • Renouvellement urbain
  • Espaces publics et espaces verts
  • Consommation responsable
  • Coopérations territoriales
  • Participation citoyenne
  • Énergie
  • Patrimoine
  • Renforcement du lien social et de la solidarité
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Auvergne-Rhône-Alpes / Clermont Ferrand
Type de territoire : 
  • Métropole
Date de livraison :  16/03/2022
Surface bâtie :  13000 m²
Coût du projet :  4.82 M
Maîtrise d'ouvrage :  Auvergne Habitat, Luc Chabridon, l.chabridon@auvergne-habitat.fr
Maîtrise d'oeuvre :  Architecte mandataire : ILOT architecture
Partenaires associés :  BET Structures : BETMI | BET Fluides : ALGOTHERM | BET Acoustique : SALTO INGENIERIE | BET VRD : BISIO | Économiste :CS2N

Médias

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Ce projet de 64 logements est bâti sur une ancienne friche industrielle datant du 19eme. Non seulement il contribue à ne pas artificialiser de nouvelles surfaces en accord avec le plan biodiversité et permet aussi de requalifier une zone polluée abandonnée en logement sociaux de différentes typologies à proximité du cœur de la métropole Clermontoise. Ce projet assure la continuité écologique du bief présent sur ce terrain.

Oui, le réemploi de matériaux issus de la déconstruction pour la plateforme de terrassement et le stockage des pierres de taille pour réemploi ultérieur pour la préservation architecturale sont prévus.

Le projet est construit selon les normes en vigueur RT 2012 sur la partie neuve et performance C sur la partie réhabilitation.

Oui.

  • Les espaces verts ont été optimisés et éco-conçus malgré la composition complexe du site en termes de surface et d’asymétrie. Cela permet de limiter l’entretien et les coûts d’entretiens, autant de frais qui ne se répercuteront pas sur les habitants
  • Une partie des revenus issus de la production hydroélectrique sera réattribuée à la gestion des ensembles commun de la résidence et réduira ainsi le reste à charge des locataires.

Critère n°2 : INCLUSION

Un grand nombre de parties prenantes ont pris part à l’élaboration de ce projet :

La Métropole de Clermont, le service d’aménagement de la métropole, les élus locaux, les services de voiries départementaux. De plus, il y a eu une modification de PLU pour arriver à ce projet, dans ce cadre, une enquête publique a été conduite auprès de l’ensemble des riverains de la commune.

Oui, avec la création de 64 logements répartis par modalités de financement mixte dans un objectif de mixité sociale avec :  PLAI, PLUS et PSLA. Ces modes de financements permettent à des locataires en situations de grande précarité et aux revenus modérés d’accéder à des logements aux loyers modérés mais également à la location accession. De plus, la diversité des typologies de logement à savoir logement individuel, intermédiaire et collectif favorise cette mixité.

Ce projet est composé d’une partie industrielle en friche (manufacture / papeterie), ainsi que d’une zone artisanale destinée à une évolution mixte (modification du PLU réalisée pour l’opération)

Des logements neufs et de la réhabilitation sont programmés.

Oui, ces 64 logements sociaux sont destinés aux populations les plus vulnérables. De plus, la création d’électricité hydraulique grâce au bief présent sur le terrain permettra d’alimenter les logements en autoconsommation et ainsi de réduire les charges des habitants.

La production escomptée estimée est d’environ 89MWh à 112 MWh nette annuelle représentant ainsi la consommation moyenne de 11 logements individuels de 70m2.

De plus, quelques logements seront en reconstitution ANRU.

Non applicable

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Ce projet a fait l’objet d’étude environnementales poussées avec la dépollution d’amiante, de métaux lourds et de plombs. D’autre part, ce projet contribue à dynamiser le recyclage des friches urbaines. Enfin, la commune est déficitaire en termes de logement sociaux, ce projet permet de répondre aux quotas exigés par la loi.  Il favorise aussi l’emploi locale en faisant travailler les PME et implique les riverains dans l’élaboration du projet.

L’autoconsommation : Ce critère permettant la viabilité du projet, il permet de :

– De réduire les charges des locataires pour les parties communes (éclairage, portail, etc.)

– De consommer une partie de la production localement et ainsi éviter les dépenses énergétiques liées au transport d’électricité et l’allégement du réseau.

– Valoriser un patrimoine industriel en friche, en se servant d’un ouvrage historique.

– Valoriser la démarche RSE de notre société, filiale d’Action Logement.

Oui. Des études poussées ont été faites afin d’optimiser au maximum les possibilités sur ce terrain afin de proposer un cadre équilibré entre logements et espaces extérieurs tout en prenant en compte les besoins en termes de logements sociaux.

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Ce projet fait appel à une filière d’insertion pour personnes en situation de handicap.

La consultation en corps d’état séparé va permettre le développement de PME locale.

L’équipe projet est en lien avec l’association « les amis du vieux Blanzac », qui veille à la mémoire de l’évolution du site.  Nous allons retracer les évolutions du site et ses transformations pour créer une plaque mémoriale.

Innovation technique :

Ce projet à particulièrement mobilisé des innovations techniques permettant la valorisation de friche industrielle et la production d’énergie renouvelable sur site grâce à la spécificité environnementale du terrain à savoir la présence d’un bief. En termes de gouvernance et méthode de travail de fond, l’innovation réside dans la mise en place d’une turbine hydroélectrique, peu commun pour un bailleur.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

L’avantage de cette expérience est la capacité d’auvergne Habitat, ou les filiales du groupe Action Logement immobilier, à reproduire la gestion de projet de site en friche industrielle. Ce projet, important pour Auvergne Habitat, fera l’objet d’une attention et d’une mise en avant particulière.
Il est d’ores et déjà prévu un suivi (photographies, time laps, drone, visuels 3D, vidéos) afin de récolter régulièrement des images pour une exploitation sur l’ensemble des supports envisagés et pour alimenter les futures opérations.

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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