Mode sombre

Six logements participatifs en autopromotion

Une réalisation proposée par MTE

Bâtiments Management et gouvernance

Contributeur

Référent :  Isabel DIAZ, DGALN/DHUP, bureau des stratégies territoriales
Contact : 

, monica-isabel.diaz@developpement-durable.gouv.fr

Descriptif

Ce projet est celui de 6 familles qui se sont réuni pour imaginer ensemble leur lieu de vie. Dans le pavillonnaire de Romainville, c’est aussi un projet de densification.

Et si l’opération s’implante sur une parcelle petite, son échelle s’avère particulièrement adaptée ce type de programme en autopromotion.

Thématiques : 
  • Qualité du logement
  • Participation citoyenne
Échelle : 
  • Bâtiment

Fiche d'identité

marker  Île-de-France / Romainville
Type de territoire : 
  • > 20 000 < 100 000 habitants
Date de livraison :  31/01/2020
Surface bâtie :  Terrain : 772 m²; SHAB privative : 573 m² + 4x25 m² de jardins ; SHAB collective : 68 m² ; Jardins collectifs : 220 m² (RDC) + 200 m² (toit)
Coût du projet :  1075000 €HT
Maîtrise d'ouvrage :  MOA Les futurs habitants constitués en SCIA
Maîtrise d'oeuvre :  MOE Atelier de l’Ourcq (architecte) + Sunsquare (be fluides) + I+A (be structure)

Distinctions

Labels / certifications :  LABELS RT2012
Concours / récompenses :  Lauréat du prix de la première œuvre 2020, Lauréat des albums des jeunes architectes et paysagistes 2016

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

La parcelle est une parcelle en drapeau, issue du découpage d’un ténement ayant servi de lieu de stockage pour des buses de VRD. Le contexte est celui d’une rue pavillonnaire calme qui suit la ligne de crête du plateau de Romainville, anciennement exploité comme carrière de gypse. La position en point haut permet au projet de révéler la géographie francilienne, tout en cherchant à dialoguer avec l’environnement pavillonnaire proche.

Ces considérations géographiques ont également imposé l’idée d’un toit jardin. Monter sur le toit c’est s’extraire de l’ultralocal de la parcelle et se retrouver plongé dans le grand territoire de la banlieue est.

Il s’agit de recyclage urbain amplifiant les qualité du site et le cadre de vie des habitants.

Eléments à rechercher. On pourrait parler d’une architecture frugale. L’expression architecturale est finalement assez sommaire, presque fruste. Mais elle est là pour être poursuivie, pour être enrichie par de nouveaux projets collectifs.

Eléments à rechercher.

NC

Critère n°2 : INCLUSION

Sans l’appui d’aucune collectivité, en parfaite autonomie, sans expérience préalable en matière de montage d’une opération immobilière, un groupe de personnes a souhaité prendre à bras le corps le problème de son logement. Il a souhaité le faire correspondre à un projet de vie où la dimension humaine et collective tient une grande place. Ce projet a demandé une énergie considérable de la part du groupe. Une centaine de réunions a été nécessaire. Chacun s’est investi à tous les niveaux du processus, en montant progressivement en compétence. Le groupe a fait une bonne partie des finitions. D’une part parce que le budget était extrêmement serré. D’autre part car à plusieurs, une énergie porte qui rend les choses moins insurmontables.

De fait

De fait

NC

Critère n°3 : RÉSILIENCE

NC

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Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

NC

L’enjeu principal de la conception a été d’organiser la vie en commun dans ce projet de 6 logements.  L’objectif a été de trouver les moyens de vivre ensemble, mais séparément : donner des espaces et du souffle à la vie collective, mais aussi ménager la possibilité de s’extraire du groupe pour se reconstruire dans l’intimité. La salle commune et son prolongement en terrasse, est la polarité forte. C’est la place du village, accrochée aux flux quotidiens. C’est là où on se croise sans l’avoir prévu pour échanger deux mots, là où on se donne rendez-vous, là où on peut trouver de l’animation. La vie collective peut ainsi s’épanouir de façon naturelle et non programmé.

Par ailleurs, le projet propose non pas un, mais plusieurs espaces partagés, disséminés sur la parcelle, qui permettent de se réunir en sous-groupe si nécessaire. Aucune pièce principale ne donne directement sur l’espace commun.

Le projet et son montage opérationnel peuvent s’envisager comme un modèle de développement urbain qui se ferait par de petits investisseurs et qui arriverait à se glisser dans le tissu existant sans trop le perturber. Une sorte de densification douce du pavillonnaire.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Cette opération qui a reçu un prix est un modèle qui est réplicable. Le projet et son montage opérationnel peuvent s’envisager comme un modèle de développement urbain qui se ferait par de petits investisseurs et qui arriverait à se glisser dans le tissu existant sans trop le perturber. Une sorte de densification douce du pavillonnaire.

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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