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La ZAC Panda à Dumbéa

Une réalisation proposée par CERTIVEA

Bâtiments Conception Économie durable Vie locale

Contributeur

Référent :  Eugénie Lanot
Contact : 

Kélian RIVATON
Chargé d’opérations Aménagement
Kelian.RIVATON@secal.nc

Descriptif

Pour répondre aux enjeux d’urbanisation et de développement économique du Grand Nouméa, deux zones d’aménagement concerté (ZAC) ont été créées en 2007. Les ZAC de Dumbéa-sur-mer (DSM) et du Parc d’Activités Nord Dumbéa Agglomération (Panda) sont complémentaires, elles constituent une opération d’envergure pour la Nouvelle-Calédonie qui se déploiera jusqu’en 2030.  

La ZAC de Dumbéa-sur-mer est principalement destinée à accueillir du logement. Son alter ego à vocation économique, la ZAC Panda, s’oriente vers l’accueil d’activités industrielles, artisanales et commerciales ; elle représente une superficie d’environ 314 hectares dont 162 certifiés HQE Aménagement. Dumbéa-sur-mer et Panda accueilleront à terme plus de 6 500 logements (dont 50 % de logements sociaux), 450 lots d’activités, et de nombreux équipements publics. Panda représente un levier de développement économique et social fort pour l’agglomération, tout en constituant un enjeu fondamental de préservation pour l’environnement endémique de la zone. Implanter une zone d’activités au coeur d’ensembles naturels et paysagers (forêt sèche, mangrove, etc.) classés comme écosystèmes d’intérêt patrimonial est en effet un vrai défi écologique. En conséquence, il est primordial que les objectifs identifiés dans la mise en place de la certification HQE Aménagement soient axés sur la préservation des écosystèmes présents au démarrage de l’opération d’aménagement. 

Thématiques : 
  • Construction
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Qualité du logement
  • Milieux naturels et aquatiques, biodiversité
  • Aménagement
  • Économie de la fonctionnalité
  • Commerces
  • Patrimoine
Échelle : 
  • Quartier

Fiche d'identité

marker  Nouvelle Calédonie / Dumbéa
Type de territoire : 
  • > 20 000 < 100 000 habitants
Date de livraison :  01/01/2030
Surface bâtie :  314 ha
Maîtrise d'ouvrage :  Province Sud
Maîtrise d'oeuvre :  SECAL
Partenaires associés :  Atelier Villes et Paysages, ETEC/BECIB, BIOEKO, CDC, AFD, Banques, CAPSE NC

Distinctions

Labels / certifications :  HQE Aménagement Durable

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

La certification HQE Aménagement a permis l’identification de 15 thématiques déclinées en 86 actions dont 56 concernent directement la maîtrise de l’impact écologique. On peut notamment citer : la favorisation d’une gestion alternative des eaux pluviales par les privés, l’obligation des privés à conserver des espaces verts, la réalisation d’une station d’épuration, la mise en place d’un cordon d’enrochement pour la protection de la mangrove, le suivi environnemental annuel, la réalisation de cahier de prescriptions et recommandations architecturales, urbaines, paysagères et environnementales, l’accompagnement des projets par un architecte-conseil pris en charge par la ZAC (jusqu’au dépôt de permis de construire), la mise en relation avec des partenaires comme le Point Info Energie, la transmission à chaque acquéreur de guides environnementaux, la réalisation d’une étude sur le développement de service énergétique, réflexion en cours avec l’ADEME sur un projet de ressourcerie pour la valorisation des déchets. 

Indissociables, les ZAC DSM et PANDA forment à elles deux la plus grande ZAC de France et se distinguent par un mode de gouvernance concertée. Depuis 2010, une dizaine de comités annuels ont été organisés, associant plus d’une vingtaine d’acteurs. Ce dialogue permet de fixer les objectifs de l’opération avec un suivi et une évaluation pertinente. Un médiateur de proximité a, par ailleurs, été recruté. Des actions environnementales (journées de replantation de forêt sèche et de nettoyage de la mangrove, par exemple) ont d’autre part été réalisées avec les habitants, les établissements scolaires et les associations, et de nombreuses communications de sensibilisation menées sur la page Facebook de l’opération (suivie par plus de 4 000 personnes).  

 NB : La concertation et la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes est une exigences récurrente obligatoire à toutes phase pour une opération HQE Aménagement 

Critère n°2 : INCLUSION

Indissociables, les ZAC DSM et PANDA forment à elles deux la plus grande ZAC de France et se distinguent par un mode de gouvernance concertée. Depuis 2010, une dizaine de comités annuels ont été organisés, associant plus d’une vingtaine d’acteurs. Ce dialogue permet de fixer les objectifs de l’opération avec un suivi et une évaluation pertinente. Un médiateur de proximité a, par ailleurs, été recruté. Des actions environnementales (journées de replantation de forêt sèche et de nettoyage de la mangrove, par exemple) ont d’autre part été réalisées avec les habitants, les établissements scolaires et les associations, et de nombreuses communications de sensibilisation menées sur la page Facebook de l’opération (suivie par plus de 4 000 personnes).  

NB : La concertation et la prise en compte de l’ensemble des parties prenantes est une exigences récurrente obligatoire à toutes phase pour une opération HQE Aménagement 

Trois échangeurs ont été réalisés dans le cadre des deux ZAC pour faciliter l’accessibilité et la fluidité entre les quartiers. Une emprise foncière pour la mise en place d’un Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) est également prévue entre les deux zones pour connecter les lieux de vie et de travail. Par ces aménagements, la ZAC PANDA est totalement intégrée au territoire. Parallèlement, les plans d’aménagement prennent en compte le relief existant, notamment les talwegs naturels. Enfin, sur les 162 ha de la ZAC concernés par la certification, 77 ont été sanctuarisés par un zonage limitant les constructions afin de protéger les écosystèmes présents. 

Une priorité a été donnée sur les aménagements à destination des entreprises : réalisation d’un pôle de services dédié, de 4 aires de repos pouvant accueillir les salariés sur le temps du midi, d’un sentier littoral, de 2 parcs publics. Ces équipements offriront aux usagers une qualité d’accueil leur permettant de travailler dans un environnement agréable. 

 

Critère n°3 : RÉSILIENCE

L’exigence spécifique 2.1 du référentiel technique HQE Aménagement Durable impose à l’aménageur de :  

1/ Réaliser ou faire réaliser un diagnostic pour identifier les contraintes et les potentialités du site ainsi que les enjeux du territoire au regard du développement durable :  

– comprenant un état initial graphique relatif à l’espace, au bâti, aux réseaux, aux éléments remarquables, usages et activités antérieurs, et aux autres caractéristiques du site et de son environnement (analyse du site),  

– en faisant appel à des études adaptées : thématiques réglementaires de l’étude d’impact, études paysagère, urbaine, topographique, foncière, économique, commerciale, touristique, environnementale, du fonctionnement social urbain, sociologique, anthropologique, réglementaire, technique, sanitaire, etc.,  

– en prenant en compte les différents niveaux d’échelles géographiques au-delà du périmètre opérationnel  

– en incluant une approche prospective sur le territoire  

2/ Établir ou faire établir une synthèse lisible et appropriable du diagnostic de développement durable (économique, social, environnement), qui puisse être partagée et faire référence tout au long de l’opération, et évoluer en fonction des besoins. 

Ainsi, l’opération ayant suivi la certification HQE Aménagement Durable, l’élaboration du projet a bien été nourri par une ou plusieurs analyses locales. 

L’exigence spécifique 2.4 du référentiel technique HQE Aménagement Durable impose à l’aménageur de démontrer et motiver par écrit de manière synthétique l’adéquation de l’opération prévue au regard des thématiques de développement durable du site et du territoire, identifiés dans le cadre des études et de la concertation préalables, et ce y compris par rapport au contexte du site et de sa localisation, au cadre réglementaire et à l’adhésion des parties prenantes.  

Cette note doit démonter en quoi le projet est une réponse aux enjeux du site et du territoire, pour chacune des six finalités du Développement Durable (Attractivité, Bien-être, Cohésion sociale, Préservation et amélioration de l’environnement, Résilience, Utilisation responsable des ressources). 

En parallèle, l’exigence récurrente R.2, demande à l’aménageur de réaliser et suivre de manière périodique un tableau de bord contenant l’identification et le suivi : 

  • Des objectifs développement durable de l’opération 
  • Des indicateurs associés aux objectifs de la charte d’objectifs ou à ces actions opérationnelles 

Ce tableau de bord constitue la référence du maître d’ouvrage pour la suite du projet jusqu’à la de Bilan et doit être mis à jour de manière périodique, a minima à chaque fin de phase. Il doit comporter les justifications de l’atteinte ou non des objectifs/indicateurs. 

Ainsi, l’opération ayant suivi la certification HQE Aménagement Durable, a bien mis en place l’outil de « tableau de bord » permettant un diagnostic systémique des enjeux. 

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

À terme, l’opération de la ZAC PANDA sera la deuxième plus grande zone d’activités de la Nouvelle-Calédonie. Regroupant plus de 400 entreprises, l’opération favorise l’accueil des filières économiques et permet leur développement par des aménagements concrets. Une étude sur les besoins des entreprises a été réalisée pour identifier les services supports nécessaires.  

Plusieurs démarches innovantes à noter, telles que des réflexions sur la Smartcity et les Smartgrids, éclairage public LED avec gestion de l’intensité lumineuse, travail partenarial pour l’installation de compteurs intelligents (eau, électricité), ou encore la participation aux appels à projets locaux et nationaux de l’ADEME… 

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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