Mode sombre

Réhabilitation et surélévation d’une résidence sociale, création d’une maison relais au RDC

Une réalisation proposée par PUCA

Bâtiments Vie locale

Contributeur

Référent :  Marie Schweitzer
Contact : 

architecture@atelierschweitzer.com

Descriptif

Réhabilitation d’un immeuble de la fin des années 70. Situé à un angle de rue, le projet est composé de deux bâtiments de base carrée, la surélévation en bois de 3 niveaux permet d’augmenter la capacité du foyer de 30%. L’usage du bois est ici totalement adapté puisque le bâtiment étant fondé sur des carrières, la surélévation devait être la plus légère possible afin de ne pas reprendre les fondations.

Thématiques : 
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Matériaux
  • Renforcement du lien social et de la solidarité
Échelle : 
  • Bâtiment

Fiche d'identité

marker  Île-de-France / Paris
Type de territoire : 
  • Métropole
Surface bâtie :  4 782 m2 existant / 1 808 m2 extension
Coût du projet :  9,3 M€HT
Maîtrise d'ouvrage :  PAX PROGRES PALLAIS (groupe DOMAXIS) M. Carmier
Maîtrise d'oeuvre :  Atelier d’Architecture Marie Schweitzer Marie Schweitzer, gérante
Partenaires associés :  Ginko et associés BET TCE Lifteam Entreprise bois

Distinctions

Labels / certifications :  Plan Climat Paris Patrimoine Habitat et Environnement Option Effinergie Rénovation opération pilote
Concours / récompenses :  Trophée du cadre de vie CBST

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

Réhabilitation des bâtiments existants et surélévation. L’emprise au sol du projet reste donc inchangée.

Le bilan carbone du bois : Il est évidemment favorable dans la mesure où de nombreuse construction à base de bois ont été labellisées « Zéro carbone ».
De tous les modes de construction, la charpente bois est celle qui minimise l’empreinte écologique du bâtiment. Le bois est l’un des matériaux de construction qui a le meilleur bilan carbone puisqu’il est un « puits à carbone » ayant stocké et absorbé le CO2 de l’air (1to par m3) tout au long de son cycle de vie en forêt.

Le bardage en façade est traité par des frises de Mélèze naturel. Les menuiseries sont en Moabi. Les planchers sont réalisés en dalle O’Potune en Epicéa. Préfabriquée avec du bois des Vosges, cette technique en filière courte, permet de développer le savoir faire français.

Par l’usage du bois pour la totalité des façades du projet, 463 To de CO2 sont absorbés.

Rendre les espaces clairs, lisibles, fonctionnels, sobres et élégants est une volonté du projet dans sa conception car toute forme d’architecture simple dont on comprend la raison provoque le bien-être aux usagers.

La doctrine du projet : acquérir des certitudes c’est être apaisé : la géométrie apaise.

Critère n°2 : INCLUSION

Mise en place d’une charte de communication avec les résidents basée sur des réunions d’informations hebdomadaires et un dispositif permanent sur le site de supports pour toutes réclamations.

Oui

Oui car le foyer s’adresse à des travailleurs migrants. On trouve au rez-de-chaussée une maisons médicalisée pour les personnes âgées.

Très positif : les enquêtes de satisfaction sont au-dessus de 90% de résidents et d’acquéreurs satisfaits.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

Oui dans le cadre du développement architectural basé sur l’élaboration des exigences programmatiques.

Oui. Tous nos projets sont réalisés en BIM. L’outil Bimx nous donne un procédé visuel en 3 dimensions interactif afin d’une part de vérifier les points techniques du projet (fluides, réseaux..) ainsi que de présenter le projet en 3D à la Mairie, aux usagers, aux exploitants…

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

Création d’emplois de charpentiers car le projet bois implique plus de main d’œuvre pour un coût sociétal plus bas qu’une construction en métal ou en béton.

Construction bois
Coût au m2 : 20 € / m2
Main d’œuvre: 17 mn/m2
Coût heure: 30 €/h
Charges sociales 15 €/h
Cotisations: 4,25 €/m2
Soit: 21,25%
Prix Sociétal: 15,75 €/m2

Construction classique
Coût au m2 : 18 € / m2
Main d’œuvre: 2,5 mn/m2
Coût heure: 30 €/h
Charges sociales : 15 €/h
Cotisations: 0,62 €
Soit: 3,1%
Prix Sociétal: 17.375 €/m2

Ce projet bois nécessite une anticipation totale de l’œuvre dans ses moindres détails, car une fois taillé on ne peut plus revenir en arrière. Il s’étudie en cohérence avec un procédé de fabrication optimisé ce qui conduit inévitablement à une architecture douce, calme, géométriquement apaisante et évite toute gesticulation anxiogène pour les résidents. Avec le bois le tout sur mesure est à notre portée y compris dans l’adaptation des préfabrications industrielles.

Ainsi un procédé de fabrication que j’appelle « semi-industriel » est mis en place par l’architecte en fonction des exigences esthétiques de son projet. Les machines des scieries sont réglées pour débiter, sans chute, les panneaux et tous les éléments en bois de construction sur la base des détails de l’œuvre qui aura pris soin de limiter et d’optimiser ces éléments pour qu’ils soient de même dimension. Si le tronc est débité ne tangentiel la planche aura un aspect ramagé alors qu’en coupe transversale il aura l’aspect ligneux des anneaux. Les menuiseries en bois sont faites également de la même manière sur mesure avec les profilés débités en série puis découpés selon le projet.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

Lorsqu’un architecte à une signature architecturale comme la nôtre et un style avéré, nos projets sont systématiquement des répliques adaptées au contexte. Une banque de données au sein de notre atelier comportant les détails type, les outils types, les matériaux types et les avis techniques correspondants sont réutilisés et évolutifs.

Nous avons déjà par exemple la fenêtre Marie Schweitzer qui est brevetée par l’entreprise Lifteam et tout le mobilier servant aux différents projet entre autres pour les centres d’imagerie médical qui sont en bois et fabriqués sous notre signature où celle de notre société d’édition: Arsign Editions.

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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