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Rénovation énergétique BBC du 48-78 rue de saint Cloud

Une réalisation proposée par MTE - AD5 - Ecocité - OFS

Bâtiments Réseaux

Contributeur

Référent :  Jean-Baptiste BUTLEN, Sous-Directeur de l'Aménagement Durable
Contact : 

Isabelle MORITZ: Isabelle.MORITZ@developpement-durable.gouv.fr
Jean-Marie QUEMENER: Jean-marie.Quemener@developpement-durable.gouv.fr

Descriptif

Dans le cadre de la candidature ÉcoCité, la Ville de Nanterre a accompagné 7 copropriétés pour mener à bien un projet de rénovation énergétique de niveau bâtiment basse consommation (BBC-rénovation). La copropriété du Mont-Valérien, rue de Saint-Cloud, a rempli les conditions nécessaires pour y parvenir. Elle a pu compter sur la mobilisation exceptionnelle du conseil syndical et sur des subventions publiques pour apporter des réponses opérationnelles à la précarité énergétique.

Située sur les hauteurs de Nanterre dans les Hauts-de-Seine, la résidence construite en 1955 se compose de trois bâtiments organisés autour d’un espace vert, huit cages d’escaliers et 64 logements. Les propriétaires occupants (24% de retraités) disposent de revenus modestes. C’est à l’occasion du vote de la réfection des toits terrasse que le projet de chantier de rénovation globale sera lancé 2017 pour s’achever fin 2019. Cette opération a vu le jour grâce à la réunion de plusieurs conditions telles que l’implication remarquable du conseil syndical, la présence d’un syndic engagé, l’ingénierie de Soliha (Solidaires pour l’habitat), missionnée par la Mairie et l’Anah, et les aides financières locales et du programme investissement d’avenir (PIA) Ville de demain dans le cadre des ÉcoCités. Cet engagement exemplaire n’aura pas été vain, les résultats sont au rendez-vous. L’évaluation des performances montre des gains importants. Alors que les logements se rapprochaient des passoires thermiques (classe E), les consommations énergétiques conventionnelles ont diminué de 64 %, l’isolation thermique s’améliore de 60 %, le niveau des charges énergétiques baisse de 44 % et le gain environnemental atteint 40 %.

Thématiques : 
  • Rénovation / Réhabilitation
  • Matériaux
  • Énergie
Échelle : 
  • Bâtiment

Fiche d'identité

marker  Île-de-France / Nanterre
Type de territoire : 
  • > 20 000 < 100 000 habitants
Date de livraison :  30/12/2019
Surface bâtie :  4482 m2 SHAB (6404 m2 SHON)
Coût du projet :  2 254 000€
Maîtrise d'ouvrage :  Syndicat des copropriétaires représenté par le syndic GIERENS Immobilier
Maîtrise d'oeuvre :  REANOVA
Partenaires associés :  SOLIHA PARIS.HAUTS DE SEINE.VAL D'OISE, ECOBAT / NORBA / AXE ETANCHEITE / PARTN-ER Systèmes : DESCHAMPS / EUROPTHERM

Distinctions

Labels / certifications :  Niveau Label BBC rénovation
Concours / récompenses :  Lauréat EcoCité – Ville de demain , Label COPRO 21 , Trophée des communes pour la rénovation énergétique

Médias

 

 

Évaluation du projet*

sur la base du déclaratif du contributeur

Critère n°1 : SOBRIÉTÉ

S’agissant d’un projet de renouvellement de la ville sur la ville, l’impact sur le foncier est pris en compte.

A priori non. L’isolant utilisé est de la laine de roche et non un isolant biosourcé. Le coût des rénovations énergétiques BBC globales étant très élevé, il a malheureusement été faits le choix dans la majorité des cas de ne pas utiliser de matériaux biosourcés.  Les analyses ACV étant émergentes pour la construction neuves, elles ne sont à ce jour pas conduites pour des opérations de rénovation énergétique.

Travaux réalisés : l’enveloppe du bâtiment (isolation par l’extérieur des murs, isolation de la toiture-terrasse, isolation en sous-face du plancher bas et remplacement des menuiseries), installation collective de chauffage et ECS avec robinets thermostatiques, installation d’une VMC simple flux hygro A, et mise en conformité garde-corps, toiture-terrasse, sécurité incendie, embellissement et électrification VR.

Alors que les logements se rapprochaient des passoires thermiques (classe E), les consommations énergétiques conventionnelles ont diminué de 64 %, l’isolation thermique s’améliore de 60 %, le niveau des charges énergétiques baisse de 44 % et le gain environnemental atteint 40 %.

NC

Critère n°2 : INCLUSION

L’implication remarquable du conseil syndical, la présence d’un syndic engagé ont été des éléments essentiels de réussite du projet. Le président du Conseil syndical, un propriétaire occupant à la retraite s’est ainsi engagé à 100% dans le projet. Cette mobilisation s’est organisée au moyen d’une communication particulière auprès des personnes les plus âgées : porte à porte des voisins et porteurs du projet, entretiens physiques et téléphoniques avec Soliha et Reanova ; d’efforts soutenus pour obtenir l’adhésion au projet par les copropriétaires : enjeu de représentativité des porteurs de projet pour acter certains choix techniques, souci de communication plus large, explications individuelles nécessaires. Une ligne téléphonique dédiée et des ateliers thématiques ont été mis en place pour sensibiliser les copropriétaires. Le tissu social particulier et les caractéristiques locales de gouvernance ont aussi été des facteurs déterminants de réussite

Il s’agit d’une opération de rénovation énergétique. La copropriété n’est pas une copropriété fragile au sens de l’ANAH. Elle est composé de 59 copropriétaires dont 49 occupants (83%), de 24% de retraités dont 6 de plus de 80 ans, 8% aux revenus modestes et 10% aux revenus très modestes, soit 25% de propriétaires éligibles aux aides de l’ANAH (anciens plafonds d’aides)

Oui dans la mesure où ce projet qui participe à la lutte contre la précarité énergétique des passoires thermiques concerne  18% d’ occupants aux revenus modestes et 6 âgés de plus de 80 ans.

L’instrumentation a été lancée mais n’est à ce jour pas réalisée.

Critère n°3 : RÉSILIENCE

La Ville de Nanterre mène une politique active de lutte contre la précarité énergétique depuis les années 2000, en soutenant les copropriétés engagées dans la rénovation thermique de leur(s) bâtiment(s). Pour sa première édition, le Trophée des communes pour la rénovation énergétique (3) lui a d’ailleurs été décerné en novembre dernier. La Ville a notamment été reconnue pour l’accompagnement technique, administratif et financier qu’elle assure auprès des copropriétés et qui a permis à “326 ménages Nanterriens de bénéficier de ce dispositif pour un gain énergétique moyen de 33 %”.

NC

Critère n°4 : CRÉATIVITÉ

NC

L’innovation du projet est essentiellement une innovation d’ingénierie de projet et de gouvernance organisée par la Ville de Nanterre et la Soliha.

Partenariats

Plusieurs acteurs ont contribué à la réussite du projet : l’Etat via la démarche EcoCité et le Programme d’investissements d’avenir Ville de demain , l’Anah,la Drilh, Driea, SSCI Arcade, le Département des Hauts-de-Seine, l’Assurance maladie et la ville de Nanterre

Appel à projets

Les copropriétés sélectionnées se sont portées volontaires, ce qui a facilité la dynamique collective de mobilisation autour du projet. À travers plusieurs outils, les porteurs de projet ont été amenés à évaluer eux-mêmes la situation de leur immeuble et à analyser les souhaits et usages des habitants. Sur 8 copropriétés sélectionnées, 7 ont voté le programme de travaux.

Copro 21

Cette labellisation permet aux copropriétés d’accéder à un accompagnement de Soliha financé par la Ville et de l’Anah.

Adhésion des propriétaires

Une ligne téléphonique dédiée et des ateliers thématiques ont été mis en place pour sensibiliser les copropriétaires. Le tissu social particulier et les caractéristiques locales de gouvernance ont aussi été des facteurs déterminants de réussite.

Critère n°5 : POTENTIEL DE RÉPLICABILITÉ

La réplicabilité de ce type de projet dépend de plusieurs facteurs et conditions. Le projet est réplicable selon un modèle subventionné (53% de subvention pour ce projet) , bénéficiant d’un soutien politique fort, d’une ingénierie d’accompagnement (AMO et MOE) solide, d’entreprises qualifiées et d’une mobilisation du conseil syndical.

Formée aux affaires internationales et européennes entre l’Angleterre et la France dans le cadre d’un double diplôme Sciences-Po Lille / Université du Kent, Marion a débuté sa carrière en plaidoyer et relations institutionnelles des organisations non gouvernementales, dans le secteur du commerce équitable (Label Max Havelaar France). Ses expériences sont aussi en lien avec les territoires, avec un passage en coopération décentralisée à l’échelle d’un conseil départemental.

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Issue des sciences sociales, de l’histoire de l’art et de l’architecture, après diverses expériences dans la gestion de projets culturels et la production audiovisuelle, Camille a travaillé dans la communication au sein du groupe VINCI : depuis les grands projets à l’international jusqu’à La Fabrique de la Cité, think tank dédié à la prospective urbaine

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Carla DONCESCU

Diplômée d’un master 2 en Economie du Développement à Panthéon-Sorbonne, et actuellement en formation alternance du Master 2 Relation Internationale et Action à l’Etranger dans la même Université, c’est à travers ces différents prismes et ses expériences à l’internationale qu’elle approche les problématiques de villes et territoires durables.

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Manon EXBALIN

Diplômée d’un Master en sociologie de la communication, Manon a travaillé précédemment pour Greenpeace, la Mairie de Paris (en particulier pour venir en aide aux étudiants), et le Ministère de la Transition Ecologique (DGALN – Mission Communication).

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Géographe de formation (Université d’Etat de Saint-Pétersbourg), elle a débuté au poste de géographe économiste à l’Académie d’Économie Agricole (Russie), avant de poursuivre sa carrière en France, en tant qu’assistante administrative et comptable (Air Liquide, Association TGV Provence Côte d’Azur, COFHUAT, Groupe Hervé)

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Avant de rejoindre l’équipe FVD, il a occupé plusieurs postes dans la gestion des collectivités  locales. Allant d’élu et adjoint au maire de sa ville natale Besançon, chargé des relations universitaires et de la coopération internationale puis Directeur du Développement économique de la Ville de Pantin, pour ensuite être directeur de cabinet à Montreuil où il a notamment piloté la refonte en profondeur du projet urbain vers davantage d’écologie et de développement durable, Il continue son parcours en tant que Haut Responsable de la Résilience de la Ville de Paris.

Il promeut une vision holistique et systémique du développement durable et apporte son expérience/expertise en résilience territoriale et en transition écologique et sociale.

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